Au Soudan, la matinée du 10 septembre a été témoin d’une tragédie à Goro, dans le Sud de Khartoum, où une attaque meurtrière a secoué la région. Plus de 40 personnes ont perdu la vie lors de cet incident brutal qui a également laissé près de 60 autres blessées. Cette attaque suscite l’indignation et soulève des questions sur la situation sécuritaire dans le pays.
Les Forces armées soudanaises et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) sont au cœur de cette tragédie, s’accusant mutuellement d’avoir bombardé le marché de Goro. Selon le Syndicat des médecins soudanais et le Comité de résistance de Khartoum Sud, le bilan des victimes ne cesse de s’alourdir. Le porte-parole de la Réponse médicale d’urgence a déclaré que l’hôpital universitaire de Bashair est devenu le théâtre d’une véritable tragédie humaine.
Cette attaque survient dans un contexte de violence persistante au Soudan, qui dure depuis près de cinq mois. Les tensions et les affrontements font rage, causant la mort de milliers de personnes. L’ONG Acled a récemment publié un rapport alarmant, faisant état de près de 2 300 morts rien que le mois précédent. La situation humanitaire dans le pays est devenue préoccupante.
Face à cette tragédie, les perspectives pour le Soudan demeurent incertaines. Les accusations croisées entre les Forces armées soudanaises et les paramilitaires des FSR soulèvent des questions sur la stabilité du pays. La communauté internationale suit de près la situation, espérant une résolution pacifique du conflit qui a déjà coûté la vie à de nombreuses personnes. La quête de la paix au Soudan reste un défi majeur à relever.