Après deux mois d’interruption due à une grève des enseignants, les établissements scolaires publics tchadiens ont rouvert leurs portes ce lundi 8 janvier. Cette reprise marque la fin d’un conflit entre les enseignants et l’ancien gouvernement concernant des arriérés de primes et de salaires depuis 2016.
Les enseignants, engagés dans un bras de fer avec l’ancien gouvernement, revendiquaient le paiement de leurs primes et salaires impayés. La suspension de leur mouvement de grève vise à laisser le temps au nouveau gouvernement de trouver des solutions satisfaisantes.
Le différend portait sur des revendications salariales et de primes non versées depuis 2016. Radio France Internationale (RFI) rapporte que lors de la réouverture des établissements, tels que le lycée de Gassi et le lycée Félix Eboué, une atmosphère de renouveau se faisait sentir parmi les élèves et enseignants, malgré une reprise encore timide dans certains établissements.
Les élèves, ayant perdu un temps précieux, expriment leur désir de rattraper le retard accumulé et de progresser au même rythme que leurs pairs des écoles privées. Les enseignants, conscients des défis, se disent prêts à relever le défi pour assurer une bonne préparation aux examens.
Le Premier ministre de transition, Succès Masra, a pris l’initiative de consacrer deux heures chaque week-end à l’enseignement, une démarche suivie par de nombreux citoyens tchadiens dans leurs domaines de compétence.
Cette reprise des cours est accueillie avec optimisme, mais les défis restent nombreux, tant pour les élèves désireux de rattraper leur retard que pour les enseignants déterminés à assurer une éducation de qualité malgré les circonstances difficiles.