Au Maroc, les relations diplomatiques avec la France sont plus tendues que jamais, et cette tension s’est récemment cristallisée par l’expulsion de deux journalistes français.
Quentin Muller et Thérèse Di Campo se trouvaient à Casablanca depuis plusieurs jours lorsqu’ils ont été brusquement expulsés du royaume. Les autorités marocaines ont invoqué l’absence d’autorisation de travailler sur leur territoire.
Cette mesure d’expulsion s’inscrit dans un contexte où de nombreux journalistes étrangers ont eu du mal à obtenir des autorisations pour travailler au Maroc, malgré leur désir de couvrir des événements majeurs, comme le séisme d’Al Haouz en septembre.
Cependant, Muller et Di Campo suggèrent que leur expulsion est davantage liée au sujet de leur enquête, axée sur les problèmes économiques, sociaux, et le système sécuritaire au Maroc. De plus, plusieurs journaux français ont été critiqués par les médias marocains pour avoir présenté une image négative du royaume après le séisme d’Al Haouz.
Cette expulsion a suscité un débat animé sur les réseaux sociaux, avec des appels à l’expulsion de tous les journalistes français du Maroc. La situation continue d’évoluer et exige une réflexion approfondie sur la liberté de la presse et les relations bilatérales entre les deux pays.