Le 10 janvier 2024, un grave incident s’est produit en Somalie : un hélicoptère appartenant aux Nations unies s’est écrasé lors de l’atterrissage dans le centre du pays, près de Dhusamareb. Ce tragique événement a conduit à la mort d’un passager et a soulevé des inquiétudes concernant la prise en otage de plusieurs autres par les islamistes radicaux shebabs.
L’accident a eu lieu à environ 70 km au sud-est de la capitale de l’État de Galmudug, dans une zone contrôlée par le groupe terroriste somalien shebab. Selon les premières informations, le crash serait survenu à l’atterrissage. Il est rapporté que six des neuf passagers pourraient avoir été capturés par les shebabs, bien que cette information reste à confirmer.
La Somalie, un pays souvent secoué par des conflits et des actes terroristes, fait face à un nouveau défi avec cet incident. Les shebabs, un groupe connu pour sa radicalité, ont une emprise sur certaines régions du pays, rendant la situation sécuritaire particulièrement volatile et complexe.
Les Nations unies, déjà engagées dans diverses opérations de maintien de la paix et d’aide humanitaire en Somalie, se trouvent face à un nouveau défi majeur. Les efforts pour secourir les otages et la réponse internationale seront cruciaux dans les jours à venir. Le ministre somalien de l’Information, Daud Aweis, a affirmé que le gouvernement somalien s’efforçait de secourir l’équipage, malgré les difficultés dues au contrôle de la zone par les shebabs depuis plus d’une décennie.
L’hélicoptère, en provenance de Beledweyne, effectuait une évacuation médicale lorsque des problèmes techniques l’ont forcé à un atterrissage d’urgence. Parmi les neuf passagers, un a été tué et deux membres d’équipage ont réussi à s’échapper. Les victimes étaient des sous-traitants, dont l’un est Somalien. Les nationalités des autres membres d’équipage restent inconnues à ce stade.
Le gouvernement somalien, conscient de la complexité de l’intervention dans une zone contrôlée par les shebabs, a néanmoins entamé des efforts de sauvetage. Cependant, deux responsables militaires ont exprimé leurs doutes quant à la faisabilité d’une telle opération dans cette région tenue par les shebabs depuis plus de dix ans. La situation reste tendue et incertaine.