Ce 1er décembre, Paul Atanga Nji a défendu son budget devant la commission des finances de l’Assemblé nationale, présidée par l’honorable Motymbo Rosette Ayayi.
Cet argent devra servir selon le ministre de l’administration territoriale à couvrir les dépenses liées à la sécurité des biens et des personnes, à la promotion du bilinguisme, l’organisation des élections, la coopération, les chefferies, les catastrophes et le fonctionnement administratif. Des causes nobles mais qui relèvent encore de l’idéal au Cameroun. Pour le cas de l’insécurité, elle découle selon les experts de la délinquance, du chômage et des frustrations du quotidien. C’est donc tout un système qu’il faudra refaire. Même si la musique essaie de fédérer les deux langues officielles (Anglais et Français), les jeunes affirment encore fièrement que «C’est le Cameroun qui est bilingue et non les camerounais». Le problème des chefferies traditionnelles est aussi à prendre au sérieux. Car les populations accusent l’administration de leur imposer ses choix. Paul Atanga Nji a fait savoir à la commission des finances, que c’est un domaine où il «continue d’adopter des mesures proactives et réactives».
Comme bilan de l’année 2022, le Minadt affirme avoir assuré la gestion du dossier des postes vacants à la tête des chefferies, les réunions relatives aux frontières : Cameroun-Centrafrique, Cameroun-Gabon et Cameroun- Congo. Il a aussi travaillé à l’assistance aux déplacés internes, l’encadrement du retour volontaire des réfugiés de la République Centrafricaine et l’assistance aux personnes affectées par les tempêtes et les inondations. Des interrogations persistent cependant sur l’état de la décentralisation, les mises en garde contre les journalistes, les partis politiques etc.
A.T.