Abidjan accueille la première édition d’un nouveau festival international Mother Africa, les 28 et 29 décembre. 25 000 festivaliers sont attendus pour voir les têtes d’affiche Fally Ipupa, Oxlade, Rema, les stars du rap ivoirien Didi B et Black K et l’étoile montante de l’amapiano Uncle Waffles. Comment Abidjan compte-t-elle se faire une place dans la cour des grands ?
Dans le sillage du californien Coachella ou du portugais Afro Nation, un nouveau festival international de musique vient d’apparaître : Mother Africa. Cette fois, c’est sur la Côte d’Ivoire que les organisateurs ont porté leur choix. La première édition a lieu à Abidjan du 28 au 29 décembre, aux mêmes dates que son voisin ghanéen Afrochella.
Son promoteur, Fontaine Traoré, vante une programmation variée en phase avec le multiculturalisme abidjanais : « On a les zougloumen, les rappeurs ivoiriens, des rappeurs français, des gens d’afro-house. Je ne vois pas une ville qui peut héberger un événement de telle sorte, mieux qu’à Abidjan. Du côté nourriture, infrastructure, tourisme… Il y a tellement de raisons ! En plus, Abidjan, c’est vraiment une plaque tournante dans le show-business africain. Et s’il y a un truc qui marche à Abidjan, le reste de l’Afrique pique ! »
Un public ivoirien frileux
25 000 festivaliers sont attendus sur les deux jours. Mais il faudra vaincre une certaine frilosité du public ivoirien, alors que Wizkid l’a déjà planté le 11 décembre dernier et que Niska a démenti sa participation à Ivochella, lui qui avait été mis en tête d’affiche par les organisateurs.
Fontaine Traoré se dit confiant. Ceux qui rechignent à prendre leurs préventes pour éviter des déconvenues, pourront acheter leurs tickets à l’entrée. Et les artistes ont été associés à la promotion. Fally Ipupa et Rema ont ainsi annoncé en fanfare leur arrivée sur leurs propres réseaux sociaux, et les fans s’attendent à les voir au rendez-vous.
RFI