Une équipe d’archéologues égyptiens et dominicains a découvert des artefacts incroyables dans le temple de Taposiris Magna, près d’Alexandrie. Ces objets, qui datent du IVe siècle avant J.-C., incluent des pièces uniques qui nous en apprennent plus sur l’histoire de l’Égypte ancienne et de l’époque grecque.
Parmi les trouvailles, on compte 337 pièces de monnaie, dont certaines représentent Cléopâtre VII, une des dernières reines d’Égypte. Les archéologues ont également découvert une statue en marbre d’une femme portant une couronne royale, un buste en calcaire d’un roi coiffé d’un némès (la coiffe des pharaons) et des vestiges d’un temple grec. Ces objets montrent à quel point les cultures égyptienne et grecque étaient étroitement liées.
Taposiris Magna est un lieu clé dans l’histoire égyptienne. Créé sous le règne de Ptolémée II, ce temple reflète l’union des traditions égyptiennes et grecques après la conquête d’Alexandre le Grand. Il aurait été utilisé comme un espace de culte et de réunion, symbolisant l’échange culturel entre ces civilisations.
Ces découvertes incitent les chercheurs à poursuivre leurs explorations. Ils espèrent trouver des indices sur la tombe de Cléopâtre VII, qui reste un des grands mystères de l’archéologie. Les pièces de monnaie et les statues découvertes fourniront également des informations sur l’art et l’économie de cette période.
La statue en marbre suscite des discussions parmi les experts. Certains pensent qu’elle représente Cléopâtre VII, mais d’autres pensent qu’il pourrait s’agir d’une princesse de la dynastie ptolémaïque. Ces différences d’avis montrent la complexité de l’identification des figures historiques.
Cette mission archéologique met en lumière l’importance de l’Égypte dans la conservation de l’histoire mondiale. Les découvertes de Taposiris Magna ne sont pas seulement des objets anciens, elles témoignent de la richesse des échanges entre deux grandes civilisations.