Dans une décision cruciale, la Cour suprême du Sénégal a rejeté la demande de l’opposant Ousmane Sonko visant à obtenir les fiches nécessaires pour collecter des parrainages citoyens en vue de la présidentielle qui se tiendra dans moins de cinq mois. Cette décision a des implications majeures pour le pays en période pré-électorale.
Lors de l’audience, dix avocats d’Ousmane Sonko ont plaidé que le droit de participer à une élection est un droit fondamental inscrit dans la constitution sénégalaise. Ils ont argumenté que refuser à Sonko la récupération des fiches de parrainage citoyen équivaudrait à violer ce droit, car sans ces parrainages, il serait impossible de se porter candidat.
Il est essentiel de souligner que cette décision intervient dans un contexte politique tendu au Sénégal, avec des manifestations et des tensions croissantes à l’approche de la présidentielle. Les partisans d’Ousmane Sonko voient en lui un candidat majeur, et cette décision pourrait avoir des répercussions sur la stabilité politique du pays.
Malgré le rejet de la requête par la Cour suprême, les avocats d’Ousmane Sonko ne baissent pas les bras. Ils ont déposé une autre requête devant le tribunal d’instance de Ziguinchor, contestant la radiation de l’opposant des listes électorales. De plus, un recours a été déposé à la Cour de justice de la Cédéao dans l’espoir d’obtenir gain de cause. Cette décision pourrait prolonger la bataille juridique entourant la candidature d’Ousmane Sonko à la présidentielle sénégalaise.