Le Président russe a déclaré ce 21 février que c’était l’Occident qui avait déclenché la guerre, alors que la Russie utilisait la force pour l’arrêter. Interrogé par Sputnik, un chercheur chinois estime que le but de l’Occident est une prédominance sans limites, qu’il veut atteindre par l’affaiblissement de la Russie.
La Russie était prête à dialoguer avec l’Occident, mais l’objectif de ce dernier était d’affaiblir sa puissance, a indiqué un chercheur en chef chinois dans une interview accordée à Sputnik.
“Le Président russe Vladimir Poutine a tout de suite expliqué les raisons du conflit entre la Russie et l’Ukraine. La Russie a lancé l’opération spéciale en raison de l’élargissement de l’Otan et des États-Unis à l’est, ainsi qu’en raison des provocations ukrainiennes”, a déclaré Zhou Rong, chercheur de l’université Renmin de Chine au sujet du discours tenu par le dirigeant russe, ce 21 février, devant le Parlement.
Dès le début du conflit, “les États-Unis ont fourni à l’Ukraine une grande quantité d’armes, ce qui équivalait à permettre à l’Ukraine de mener une guerre par procuration”, poursuit-il.
“Leur but est d’affaiblir la puissance de la Russie et de réduire son potentiel à constituer une menace pour les pays occidentaux en prolongeant la durée du conflit russo-ukrainien”, a indiqué le chercheur.
Autrement dit, l’objectif actuel de l’Occident est un pouvoir sans limite, conclut-il.
À quand la fin du conflit?
Selon lui, un règlement pacifique de la situation est difficile à atteindre dans les conditions actuelles:
“Je pense qu’on ne peut pas résoudre la situation avec des moyens pacifiques tant que les États-Unis et l’Occident ne cessent pas de livrer des armes à l’Ukraine et de former des militaires ukrainiens et que Kiev ne fera pas preuve de sincérité pour un règlement pacifique”.
Dans son discours devant le Parlement russe, Vladimir Poutine a déclaré que c’était notamment l’Occident qui avait déclenché la guerre. Ce alors que la Russie est contrainte d’utiliser la force pour y mettre un terme.
Cependant, cette allocution de Vladimir Poutine illustre la volonté de la Russie de gagner, selon un conseiller scientifique de l’Institut serbe des études européennes, Stevan Gaïtch, interrogé par Sputnik.
“C’est une alternative et une opposition directe à l’hégémonie et au néocolonialisme. C’est ce dont Poutine a parlé directement. Elle est conditionnée par la puissance de la Russie”.
Le dirigeant russe a également souligné le problème de l’”exclusivité” de l’Occident et de sa relation raciste envers le reste de l’humanité, poursuit l’analyste:
“C’est ce qu’il leur permet de mentir et ils se font maintenant des éloges pour avoir menti à la Russie”.