Francis Ngannou, l’ancien champion poids lourd de l’UFC, est récemment revenu discrètement sur ses terres natales au Cameroun, avec pour objectif d’intensifier ses efforts pour développer le MMA en Afrique via la Professional Fighters League (PFL). Ce retour marque un tournant important dans ses projets, alors que le lancement de la branche africaine du PFL est prévu pour avril 2025.
Ngannou, qui a parcouru un long chemin depuis Batié au Cameroun jusqu’aux plus grandes arènes de boxe et de MMA dans le monde, n’a jamais oublié ses racines. Il revient régulièrement en Afrique pour soutenir diverses initiatives, notamment un club de football et une salle de MMA qu’il a aidés à créer dans sa ville natale. Ce retour en août 2023, bien que discret, s’inscrit dans une stratégie plus large visant à intensifier son engagement pour le développement du MMA en Afrique.
Depuis son arrivée au PFL en mai 2023, Ngannou s’est fixé pour objectif de démontrer qu’il est possible de réussir en dehors de l’UFC tout en contribuant à l’essor du MMA sur le continent africain. Contrairement à l’UFC, peu intéressée par l’Afrique, Ngannou voit dans le PFL une opportunité de faire grandir le sport en y apportant une visibilité accrue et des infrastructures solides.
Avec l’annonce du lancement officiel de la branche PFL Afrique en 2025, Ngannou et ses partenaires ambitionnent de créer une ligue capable de rassembler les meilleurs talents africains, tout en leur offrant une large diffusion via des accords tels que celui conclu avec SuperSport. Ce projet pourrait transformer la scène du MMA en Afrique, en donnant aux athlètes locaux une plateforme pour se faire connaître sur la scène internationale.
Le développement du MMA en Afrique n’est pas sans défis. Actuellement, les ligues locales comme l’EFC en Afrique du Sud manquent de ressources pour rivaliser avec les grandes organisations mondiales. La création de PFL Afrique pourrait combler ce manque, en offrant aux combattants africains des opportunités accrues sans les obstacles habituels tels que l’obtention de visas pour combattre à l’étranger.
Pour Ngannou, ce projet est une façon de rendre hommage à ses origines tout en soutenant la prochaine génération de combattants africains. “L’Afrique regorge de talents qui ne demandent qu’à être révélés au monde”, a-t-il déclaré, soulignant l’importance de son engagement pour le développement du MMA sur le continent. Ce retour à Batié est donc bien plus qu’une visite ; c’est une étape clé dans la réalisation de sa vision pour le MMA en Afrique.