Annoncé durant la cérémonie de lancement de la campagne de vaccination prévue du 05 au 09 juillet courants, le dispositif de traitement d’éventuels cas est disposé dans toutes les formations sanitaires de l’Est.
L’esplanade de l’hôpital régional de Bertoua, chef-lieu du département du Lom et djerem, région de l’Est Cameroun a abrité la cérémonie de lancement régional de la campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole le 05 juillet courant. La formation sanitaire dispose d’un service de vaccination ayant immunisé 1405 enfants sur une cible de 1428 nourrissons contre la rougeole et la rubéole en 2022. « S’agissant d’enfants de 15 mois, l’hôpital régional a vacciné 1034 enfants sur un total de 1428 attendu, soit un taux de couverture de 72,40 % et les efforts se poursuivent », confie le Directeur de l’hôpital régional de Bertoua, le Dr Huguette NGUELE MEKE.
Prévue du 05 au 09 juillet courants, de nombreux parents d’enfants âgés entre 09 et 59 mois ont saisi l’occasion du lancement officiel de la campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole, présidé par le gouverneur Grégoire MVONGO pour protéger leurs enfants contre ces maladies mortelles. Durant la présentation technique de la campagne, il est ressorti, que cinq districts de santé sont touchés dans la Région de l’Est, à savoir, Abong-mbang, Bertoua, Betare-oya et Garoua-boulai. En somme « si l’Est enregistre une bonne performance en matière de couverture vaccinale de la première dose de vaccin RR, soit 93%, la couverture vaccinale de la deuxième dose demeure mitigée, environ 51%. Pourtant la rougeole est une maladie grave et très contagieuse, ne disposant pas de traitement. L’administration des deux doses de vaccin demeure le seul moyen de s’en prémunir », prévient le Délégué régional de la Santé publique de l’Est, le Dr José ANDJEMBE ESSOLA.
Au vu de la gravité et de la dangerosité des maladies concernées par la vaccination, le Gouverneur a appelé au sens de responsabilité des acteurs, afin que la campagne se déroule dans de bonnes conditions. « J’invite les parents à présenter les enfants aux postes de vaccination et j’exhorté les autorités administratives, politiques, religieuses, traditionnelles, les leaders d’opinion et d’associations, les groupes organisés, les médias, le personnel de santé et les volontaires à sensibiliser et à mobiliser les populations, pour le succès de ladite campagne », a conclu Grégoire MVONGO. Bien que les effets indésirables pouvant survenir après la vaccination soient extrêmement rarissimes, les dispositions ont été prises, pour assurer le traitement gratuit d’éventuels cas dans des formations sanitaires
Sandrine DENG WE