Le directeur général de cette formation hospitalière prend l’opinion à témoin et se réserve le droit de poursuites à l’endroit de ces individus.
La ville de Douala était bondée de gros embouteillages ce 12 décembre 2022 en après-midi. Et pour cause, un groupe de délinquants communément appelés «microbes» avait pris d’assaut l’hôpital laquintinie de Douala. «En date du 12 Décembre 2022 aux environs de 14 heures, un groupe de jeunes individus identifiés comme ceux du quartier Makéa dans le 2ème arrondissement ont fait irruption dans une violence indescriptible dans l’enceinte de l’hôpital emportant à leur passage la dépouille d’un des leurs décédé suite à une altercation avec les forces de maintien de l’ordre», informe le directeur général.
Pendant leur opération, ces «microbes» ont saccagé comme d’habitude, tout sur leur passage. Laissant des malades, infirmiers et visiteurs traumatisés. Dans un communiqué, Noël Emmanuel Essomba le directeur général, appelle au sens de responsabilité de tous, afin que la structure sanitaire dont il a la charge continue d’être «une référence dans la politique d’humanisation des soins, mais aussi celle de la tranquillité des patients qui s’y trouvent en totale communion avec son personnel».
Le phénomène de microbes n’est pas nouveau dans la capitale économique du Cameroun. Ce sont des jeunes en majorité qui décident au gré de leurs humeurs de terroriser des citoyens. Réunis sous des appellations telles que «Pakistanais», «Irakiens» ou encore «Talibans», ils agissent avec grande violence. Une intervention musclée sur la durée des forces de maintien de l’ordre ne serait que salutaire pour les populations.
A.T.