Moscou est préoccupé par le fait que les États-Unis puissent étendre le réseau de leurs laboratoires biologiques en Afrique, selon l’ambassadeur itinérant du ministère russe des Affaires étrangères, Oleg Ozerov. “De nombreux pays ne contrôlent pas les études qui y sont menées, ce qui crée un grave danger.”
Le déploiement d’un vaste réseau de laboratoires biologiques des États-Unis en Afrique suscite la préoccupation de Moscou, d’autant plus que les pays africains n’ont pas d’accès au contrôle des études menées sur leur territoire, affirme Oleg Ozerov, ambassadeur itinérant du ministère russe des Affaires étrangères.
“Il convient de noter que les États-Unis ont déjà installé un vaste réseau de laboratoires biologiques sur le territoire du continent africain. C’est la zone que les biologistes et les scientifiques considèrent comme celle de la genèse des principaux virus”.
Des laboratoires non contrôlés
Il a signalé que les Africains n’avaient pas d’accès à de nombreux laboratoires.
“Les Africains n’ont accès qu’à des zones bien déterminées. En résultat, de nombreux pays ne sont pas à même de contrôler les recherches qui y sont menées. Ils ignorent quels sont les résultats. C’est un grave danger”, a déclaré M.Ozerov.
Le général Igor Kirillov, commandant des troupes russes de défense radiologique, chimique et biologique, avait précédemment signalé que les États-Unis déployaient leurs recherches biologiques à double usage en Afrique. Selon lui, cette activité était menée en République démocratique du Congo, en Sierra Leone, au Cameroun, en Ouganda et en République sud-africaine.
Source : Sputnik