Alors que les tchadiens sont sortis dans les rues du pays pour manifester contre la junte, ils ont été accueillis par de coups de feu. Une situation dont la France n’est pas étrangère même si elle veut s’en dédouaner.
Au moins une trentaine de personnes ont été tuées dans les affrontements entre manifestants et forces de police au Tchad. Les autorités ont déployé la force pour violemment réprimé ceux qui sont sortis dans les rues pour affirmer leur opposition à la prolongation de la transition dans le pays. Cette situation est liée au fait que les militaires au pouvoir se sentent intouchables du fait que la France a adoubé leur chef le Gal Mahamat Deby.
En effet, après le décès tragique et subite d’Idriss Deby Itno alors qu’il était aller coordonner les combats contre les rebelles, son fils, le général Mahamat Deby, a pris le pouvoir et s’est auto proclamé chef de L’État. Un véritable coup d’État que la France a refusé de condamner et le président Emmanuel Macron s’est même rendu lui-même à Ndjaména et s’est assis aux côtés du putschiste comme pour l’adouber et lui exprimer son soutien indéfectible.
C’est donc le résultat de ce soutien français à la junte tchadienne qui révèle ses conséquences ces derniers jours. Même si aujourd’hui Paris s’est empressée de dire qu’elle n’a rien à voir avec les événements, c’est une stratégie pour éviter que ses intérêts fassent les frais de la colère des tchadiens qui ont bien remarqué que Paris soutient leur désormais bourreau.
Source: ActuCameroun