La formation libyenne d’Al Ahli Tripoli a remporté, samedi 14 juin à Pretoria, la cinquième édition de la Basketball Africa League (BAL) en dominant nettement le Petro de Luanda, tenant du titre, sur le score de 88 à 67. C’est la première fois qu’un club libyen s’adjuge le trophée depuis la création de la compétition continentale en 2021.
Guidée par le meneur sénégalais Jean Jacques Boissy, sacré MVP de la saison, Al Ahli Tripoli a impressionné par sa régularité et son intensité. Le club a franchi toutes les étapes de la compétition, des qualifications jusqu’à la finale, une première dans l’histoire de la BAL. Cette victoire consacre un collectif solide et endurant, capable de résister aux meilleures équipes du continent, dont le redouté Petro de Luanda, jusqu’alors considéré comme l’un des favoris.
Depuis sa création, la Basketball Africa League s’est imposée comme un levier structurant pour la visibilité du basketball sur le continent. Chaque édition a vu un vainqueur différent : Zamalek (Égypte), US Monastir (Tunisie), Al Ahly (Égypte), Petro de Luanda (Angola), et désormais Al Ahli Tripoli. Cette diversité traduit non seulement la compétitivité croissante du tournoi, mais aussi la montée en puissance de clubs venus de régions traditionnellement moins mises en avant, comme la Libye.
La BAL 2025 a aussi été l’occasion de voir tomber plusieurs records. L’APR (Rwanda) a inscrit 123 points face à Al Ittihad lors du match pour la troisième place, établissant un nouveau record de points marqués en une rencontre. Le Rwandais Axel Mpoyo, avec ses 10 tirs à trois points réussis, s’est également illustré en battant un record vieux de deux ans. Le Malien Aliou Fadiala Diarra, désigné Meilleur Défenseur, a lui aussi brillé dans cette édition à haute intensité.
Au-delà du sacre libyen, cette édition a mis en lumière une nouvelle génération de joueurs africains promis à un bel avenir. Jean Jacques Boissy, Aliou Diarra ou encore Axel Mpoyo sont les symboles de cette relève dynamique. Leur niveau de jeu, leur impact dans leurs équipes respectives et leur régularité durant le tournoi témoignent d’un réservoir de talents désormais incontournable pour les grandes ligues internationales.