Le président du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, a demandé à ses ministres de réduire les dépenses publiques pour réinvestir l’argent économisé dans des infrastructures importantes qui aideront directement la population. Cette décision vise à concentrer les ressources publiques sur des projets essentiels comme l’accès à l’eau potable et la sécurité alimentaire.
Lors de la cérémonie de la montée des couleurs le 4 novembre, Traoré a expliqué que les ressources du pays étaient limitées, ce qui nécessitait une stricte gestion du budget. Il a demandé à chaque ministre de revoir les dépenses de leurs départements pour éviter tout gaspillage et consacrer l’argent économisé à améliorer les conditions de vie des gens. “L’eau potable n’est pas une garantie pour tout le monde ici au Burkina Faso”, a-t-il rappelé. “Aujourd’hui, nous nous battons aussi pour la souveraineté alimentaire.”
Cette déclaration arrive dans un contexte où le Burkina Faso fait face à de nombreux défis. Parmi ces problèmes, il y a le manque d’accès aux services de base comme l’eau potable, ainsi que le besoin urgent d’améliorer la souveraineté alimentaire pour répondre à une population qui ne cesse de grandir. Le pays dispose de ressources limitées, et la crise sécuritaire pèse lourdement sur le budget, rendant encore plus important l’utilisation efficace des ressources disponibles.
Le président Traoré mise sur une approche pratique, qui vise à obtenir des résultats concrets pour la population burkinabè. Il encourage à réduire les dépenses inutiles pour permettre des investissements plus importants dans des infrastructures cruciales comme les systèmes d’eau potable, les écoles, et les unités de production alimentaire. Ces efforts pourraient non seulement améliorer la vie des citoyens, mais aussi renforcer la stabilité économique et sociale du pays.
Les objectifs sont ambitieux : avec cette politique de réduction des dépenses, le Burkina Faso espère répondre aux besoins immédiats de sa population tout en préparant une croissance durable. Il reste à voir si ces mesures pourront vraiment changer le quotidien des Burkinabè, mais la volonté politique d’Ibrahim Traoré semble clairement orientée vers une meilleure utilisation des ressources disponibles.