Après les accusations contre la France pour des actes hostiles, notamment la violation de l’espace aérien malien par des aéronefs des Forces françaises, les autorités de la transition malienne ne veulent plus de la France comme porte-plume devant le Conseil de sécurité (CS) de l’ONU. Le gouvernement l’a fait savoir mercredi 1er mars.
« Compte tenu de la gravité de ces faits qui, à tout le moins, posent des questions sur l’objectivité et la neutralité de la République française. Par ailleurs, dans l’attente de la tenue de la réunion spéciale du Conseil de sécurité demandée par le Mali, le gouvernement de la République du Mali, par cette lettre, rejette officiellement le statut de porteur de plume de la France sur toutes les questions examinées par le Conseil de sécurité concernant le Mali », fait savoir le communiqué.